Concert du 28 juillet

/// Anastasia Kobekina, violoncelle
/// Béatrice Berrut, piano

Anastasia Kobekina. Née en Russie, elle débute le violoncelle à 4 ans et fait l’essentiel de ses études en Russie puis à Berlin. Elle est lauréate en 2016 du Festival Enesco puis en 2018 est nommée “New Generation Artist” de la BBC. En 2019 elle est lauréate du Concours international Tchaïkovski Anastasia se produit essentiellement en soliste avec les plus grands orchestres mais joue également régulièrement en musique de chambre. Elle enregistre en exclusivité pour Sony Classical International. Son premier album, « Venice », paru en février 2024 est un hommage à cette ville, ville de lumières, de senteurs et de musique qui la passionne. Le disque associe   Montervedi, Vivaldi, Fauré et des oeuvres contemporaines de Caroline Shaw et Brian Eno. Elle joue un violoncelle Stradivarius daté de 1698

Béatrice Berrut. La pianiste suisse Beatrice Berrut, a fait ses études à Berlin puis à Dublin et s’est fait rapidement connaître comme spécialiste de Liszt. Elle se produit avec les plus grands orchestres à la Philharmonie de Berlin, à Vienne, Zürich, Chicago, Buenos Aires, Londres… Son premier disque a été consacré à Schumann, puis suivent deux albums consacrés à deux grands mystiques : Bach et Liszt. Fanfare Record Magazine compare ses interprétations à celles d’Horowitz et Classica parle de son album Liszt Metanoïa comme l’un des plus remarquables de ces dernières années. Elle est également compositrice et auteure d’une transcription de la nuit transfigurée de Schoenberg.

Schumann (1810-1856)
Fantastiestucke Op 73
Composée en 1849, cette œuvre comporte trois mouvements enchainés : Tendre et avec expression, Vif et léger-Vite et avec feu.

Schubert (1797-1828)
Sonate Arpeggione
Cette sonante a été écrite en 1824 pour promouvoir un nouvel instrument l’arpeggione, frère du violoncelle par sa forme et de la guitare avec ses six cordes. L’instrument fut vite abandonné au profit de transcriptions pour violon ou violoncelle. C’est une œuvre de détente et de charme qui comporte trois mouvements : Allegro moderato, Adagio, Allegretto.

Saint Saëns/Liszt
La danse macabre
C’est un motif populaire élaboré à la fin du moyen âge , une valse des squelettes avec la mort, « de plus en plus rapide, de plus en plus forte, le cœur s’accélère, puis, le chant du coq, au lever du jour, calme le jeu et illustre le retour des morts dans leurs tombes.

Vlademir Kobekin (1947-)
Le bateau ivre
Une pièce sombre en hommage à Rimbaud, une lutte entre la mer et les passagers d’un bateau, avec de beaux accents brillants tragiques et violents, composée par le père d’Anastasia.

Aruturian (1920-2012)
Impromptu
Compositeur arménien dont la musique est largement inspirée de la musique folklorique traditionnelle.

César Franck (1822-1890)

Chef d’œuvre de la musique de chambre française cette sonate écrite en 1886 est dédiée à Eugène Ysaye. Certains veulent y voir la célèbre « petite phrase » de la recherche du temps perdu de Marcel Proust. Entre Saint Saëns et César Franck le débat reste ouvert !
Quatre mouvements : Allegro ben moderato, Allegro, Recitativo fantasia, ben moderato Allegro poco mosso.