/// Le Trio Zadig
Récompensé par onze prix internationaux, le Trio Zadig captive le public par sa virtuosité, son élégance et son enthousiasme irrésistible. C’est dans l’amitié que le Trio Zadig puise toute sa force et son authenticité. Boris Borgolotto et Marc Girard Garcia, véritables amis d’enfance, ont étudié ensemble au Conservatoire National Supérieur de Paris, puis à l’Université de Musique de Vienne. De retour en France, leur route croise celle d’Ian Barber, pianiste américain issu de la classe d’André Watts à l’Université d’Indiana. Entre eux, le courant passe immédiatement, et ils décident d’unir leurs talents pour fonder le Trio Zadig.
Le nom du trio a été choisi d’après le personnage éponyme de Voltaire : Zadig (de l’hébreu « le juste » et de l’arabe « le vrai »). L’énergie et la jeunesse que met le trio à interpréter la musique de chambre ressemblent à ces aventures de Zadig, tour à tour amusantes et sérieuses, toujours captivantes.
Saint Saens (1835-1921)
2ème trio Op 92 en mi mineur
Composé en 1891, c’est une œuvre d’envergure, hétéroclite et ambitieuse.
5 mouvements :
– Allegro non troppo, “bien noir de notes et de sentiments”
– Allegretto, « intermède nonchalant et boiteux”
– Andante con moto, élégante berceuse
– Gracioso poco allegro, valse festive et enlevée.
– Allegro, un finale plein de chaleur
Rameau ( 1683-1764 )
6 pièces arrangées par Saint Saen
Ces œuvres de 1741 ont été composées à l’origine par Rameau pour clavecin, viole et flute. Admirateur des maitres du passé Saint Saens les a transcrites pour piano, violon et violoncelle.
Leurs titres évoquent tout un univers poétique, véritables portraits miniatures de l’entourage du compositeur ou hommage aux grands maîtres de la viole.
– La Coulicam
– La Livri : rondeau gracieux
– Le Vésinet
– La Forqueray : Fugue
– La Cupis
– La Marais
Dvorak (1841-1904)
4ème trio Op 90. 6 Dumky
Dumky est le pluriel de dumka, pièce pensive et rêveuse à l’origine, progressivement métamorphosée en chant romantique, populaire en Ukraine et en Bohème. Cette guirlande de 6 dumky à l’ambiance changeante et capricieuse, véritable sonnet musical, date de 1891. Elle apparaît comme « une libre improvisation dont les humeurs changeantes et capricieuses sont construites sur des motifs slaves, aussi versatiles que réinventés ». Une œuvre au « lyrisme à fleur de peau, mélancolique, capable de subites animations, qui donne l’impression de la spontanéité de la vie comme de l’humeur ».