/// Raphaëlle Moreau, violon
/// Celia Oneto Bensaid, piano
Raphaëlle Moreau. Révélation aux Victoires de la musique classique en 2020, Raphaëlle est diplomée du Conservatoire de Paris et de la classe de Renaud Capuçon en Suisse. A 21 ans elle est nommée violon solo du Mahler Jugendorchester créé par Claudio Abbaddo, l’un des plus fantastiques orchestre de jeunes musiciens dirigé par les plus grands chefs.
Celia Oneto Bensaid. « Electron libre de la relève pianistique française » selon les Echos, Celia est diplômée du Conservatoire de Paris et de l’école normale de musique Alfred Cortot. Elle compte déjà une dizaine de disques à son répertoire, dont plusieurs encensés par la critique (TTTT de Télérama, 5 étoiles Classica, 5 Diapasons…)
Lauréates de nombreux concours internationaux en solo et en musique de chambre Raphaëlle et Celia mènent ensemble ou séparément une carrière éblouissante qui les conduisent dans les plus grandes salles françaises et étrangères et sont invitées régulièrement dans de nombreux festivals : Evian, Sommets Musicaux de Gstaad, Festival de Pâques d’Aix-en- Provence, Festival de la Roque d’Anthéron, festival de Saint-Denis…
Passionnées de musique de chambre elles collaborent régulièrement avec Renaud et Gautier Capuçon, Xavier Phillips, Nicolas Angelich, Guillaume Bellom, le Quatuor Hanson…
L’une et l’autre ont créé plusieurs œuvres contemporaines pour Kaija Saariaho, Camille Pépin… et s’attachent à faire redécouvrir les œuvres de femmes compositrices du passé comme Marguerite Canal que vous découvrirez ce soir.
Mozart (1756-1791)
Sonate Op 304
Cette œuvre a été composée à Paris en 1778, année du décès de sa mère. Elle reflète les sentiments mélancoliques de Mozart accueilli sans enthousiasme, loin de ses souvenirs d’enfant prodige douze ans auparavant. Deux mouvements : Allegro, Tempo di Minuetto.
Saint Saëns (1835-1921)
Sonate N° 1 Op 75
Ecrite dans la tradition de la sonate à Kreutzer de Beethoven, c’est l’un de ses grands chefs-d’œuvre qu’il joua dans le monde entier. C’est cette sonate qui a inspiré à Marcel Proust dans « La recherche du temps perdu » la fameuse « petite phrase » tant aimée de Swann, cette phrase, qui, d’un rythme lent le dirigeait ici d’abord, puis là, puis ailleurs, vers un bonheur noble, intelligible et précis… et l’entrainait vers des perspectives inconnues ». Elle comporte quatre mouvements regroupés en deux ensembles : Allegro agitato, adagio, Allegretto moderato, Allegro molto
Dvorak (1841-1904)
Sonatine Op 100
Achevée aux Etats-Unis en 1883 elle est dédiée à ses enfants,
« mais, écrit-il, les adultes peuvent y prendre plaisir à leur manière »
Quatre mouvements : Allegro risoluto, Larghetto, Molto vivace, Allegro
Marguerite Canal (1890-1978)
Sonate
Ce sera la découverte de ce soir ! Injustement oubliée cette compositrice, pianiste et première femme chef d’orchestre en 1917, 1er grand prix de Rome en 1920 à l’unanimité du jury avec les félicitations personnelle de Saint Saëns, a composé de très nombreuses œuvres qui commencent à être redécouvertes. C’est à Rome en 1922 qu’elle écrit la sonate qui s’inscrit dans une esthétique française à la fois impressionniste et dans l’héritage des grands mélodistes comme Duparc ou Fauré.
Bartók (1881-1945)
Danses roumaines
Six œuvres composées en 1915: Danse du bâton, Danse du châle,
Sur place, Danse de Bucsum, Polka roumaine, Danse rapide.