Catégorie : Saisons musicales

Récital de piano le 28 août 2010

guillaume-vincent(1)/// Guillaume Vincent, Piano

Âgé de 19 ans, grand prix du Concours international Long Thibaud 2009, Guillaume Vincent a commencé le piano dès l’âge de sept ans. Très tôt il a fait preuve d’une grande passion pour la musique et d’un profond plaisir de jouer en public. A 10 ans il joue le 11ème concerto de Haydn, à 11 ans le 21ème concerto de Mozart, à 12 ans le 3ème de Beethoven et se produit en concert en Suisse, au Portugal, en Hongrie et en Californie.

Elève de François-René Duchable et de Jacques Rouvier, il est admis en 2005 au Conservatoire national supérieur de musique de Paris où il obtient la mention très bien à l’unanimité du jury  en 2008. Il est sélectionné en 2008 pour le concours « Young Concertists Auditions » à New York et est invité  au Festival d’Usedom (Pologne). En 2009 et 2010, il joue au Festival « Pianos en Saintonge » à l’invitation d’Anne Quéffelec, à l’Opéra comique à Paris dans le cadre du Festival Carmen et se produit dans de nombreux festivals (Deauville, côte basque, Landes…) en province et à l’étranger. Il travaille actuellement auprès de Jean-François Heisser et Marie-Josèphe Jude.

 

Bach (1685-1750)
Fantaisie-Chromatique et fugue en ré mineur
Composé entre 1717 et 1730 ce diptyque d’une grandeur et d’une intensité inégalée a influencé profondément le siècle romantique. Il oppose la Fantaisie, mouvementée, passionnée et tourmentée au calme de la Fugue.

Chopin (1810-1849)
les 24 Préludes
Au travers de cette œuvre c’est la pensée intime de son auteur, ses états d’âme ou ses aspirations qu’il faut essayer d’y saisir. Pour Liszt « ils ont la libre et grande allure qui caractérise les œuvres de génie »
Les mouvements :
– Agitato, fiévreux et agité- Lento, méditation douloureuse – Vivace, le chant d’un ruisseau pour Alfred Cortot – Largo, mélancolique et apaisé il fut joué aux funérailles de Chopin – Molto allegro, un mouvement perpétuel d’une technicité redoutable – Lento assai,également joué à ses funérailles – Andantino, une image tendre sur un rythme de mazurka – Molto agitato, le déferlement succède à la tendresse – Largo, majestueux et pathétique – Molto allegro, tourmenté – Vivace, moment de pure virtuosité – Presto, nerveux et impétueux – Lento, tendre et mélancolique – Allegro, un tourbillonement pathétique – Sostenuto, la mélancolie des gouttes de pluie à Valdemosa – Presto con fueco, étude de virtuosité – Allegretto, romance sans parole – Molto allegro, un récitatif passionné et tourmenté  – Vivace, étude de croches – Largo, une prière – Cantabile, tour à tour passionné, tourmenté, apaisé – Molto agitato, étude rythmique – Moderato, la pause avant la passion – Allegro appassionato, le retour de la passion qui s’achève dans « une épouvantable profondeur ». (A. Gide).

Schumann (1810- 1856) 
Phantaisiestuckes opus 111
Schumann est le musicien romantique par excellence. C’est « un poète s’exprimant par les sons ». Les trois pièces de l’Op 111 sont composées en 1851, l’une des plus fécondes et des plus heureuses années de sa fin de vie. Les mouvements : très rapide, avec une interprétation passionnée –  Plus lent –  Vigoureux et très marqué. 

Rachmaninov (1873- 1943) 
Deuxième Sonate en si bémol mineur
Ecrite en 1913 et révisée en 1931 cette sonate est typique du Rachmaninov de la maturité par sa fougue et sa richesse sonore, par «  le sentiment d’éternelle liberté qui s’en dégage, la virtuosité étant au service du lyrisme ».  
Les mouvements  : Allegro agitato – Non allegro – Allegro molto

Concert du 19 juin 2010

Quatuor-Voce/// Le Quatuor Voce
Sarah Dayan, violon
Cécile Roubin, violon
Guillaume Becker, alto
Florian Frère, violoncelle

Le Quatuor Voce n’attend pas le nombre des années pour affirmer son engagement et sa cohésion. Les interprètes sont jeunes, leur ensemble ne date que de 2004, mais ils savent faire de la musique de chambre un véritable art de la conversation.

Leur talent est reconnu et récompensé par de nombreux prix dans les plus grands concours internationaux (Crémone, Genève, Vienne, Bordeaux, Gratz, Londres…) et ils se produisent  régulièrement dans de nombreux pays (Japon, Etats-Unis, Tchéquie, Bulgarie, Japon, Moyen-Orient et Maghreb, Italie).

Inventifs, créatifs et audacieux, ils ne se contentent pas de concerts traditionnels. Ils participent également à toutes sortes d’initiatives visant à mieux faire connaître la musique, de la sonorisation de chefs d’œuvre du cinéma muet à l’accompagnement des « Leçons de musique »  de Jean François Zygel, en passant par  les conférences de Bernard Fournier.

 

Beethoven (1770-1827)
quatuor Op 17 N°1 en fa majeur
Composé en 1800, c’est le premier d’une série de seize, en trois vagues,  qui s’achèvera en 1826, un an avant la disparition du compositeur.
Il comporte quatre mouvements, Allegro con brio, Adagio affettuoso ed appassionato, Scherzo : Allegro molto, Allegro. Le deuxième mouvement est particulièrement remarquable d’intensité. Beethoven aurait dit à son ami le pasteur Amanda, premier dédicataire de l’œuvre, qu’il s’y était représenté la scène du tombeau de Roméo et Juliette. Une des premières esquisses de la fin du mouvement porta la mention « les derniers soupirs ».

Ravel (1875-1937) 
quatuor en fa majeur
« Sensible et pudique, Ravel a cultivé un art où prédominent la clarté, la précision, un goût de la perfection formelle qui le rattachent aux maîtres – Couperin, Rameau – du XVIIIème siècle français. Son unique quatuor date de 1903. Il est postérieur de dix ans au Quatuor en sol mineur de Claude Debussy dont Ravel s’était inspiré. Debussy émit des critiques élogieuses sur l’œuvre et dissuada Ravel de modifier le finale comme le lui suggéraient ses éditeurs : « Au nom des dieux de la musique, et au mien, ne touchez à rien de ce que vous avez écrit de votre Quatuor ». Quatre mouvements : Allegro moderato, Assez vif très rythmé, Très lent, Vif et agité.

Smetana (1824-1884) 
quatuor N° 1 « de ma vie » en mi mineur
L’œuvre de Smetana est véritablement fondatrice de l’école nationale tchèque. La musique de chambre y occupe une place à part, abordée seulement en période de crise profonde, la mort de sa fille Frédérique en 1855 pour le Trio, lors de ses années de surdité pour les deux quatuors qui constituent un véritable journal intime. C’est dans la nuit du 19 octobre 1874 que sa surdité devient totale et définitive. Après une période d’abattement, il se tourne à nouveau vers la composition et termine son premier quatuor en décembre 1876.

« Ce que j’ai voulu faire, c’est retracer en musique le déroulement de ma vie. Premier mouvement… atmosphère romantique, nostalgie indicible…jusqu’à cette note du mi du finale, ce funeste sifflement strident qui s’est déclenché dans mes oreilles en 1874, marquant le début de ma surdité. Le deuxième mouvement, quasi polka, me transporte à nouveau dans le tourbillon de ma jeunesse. Le troisième mouvement est une réminiscence de mon premier amour pour une jeune fille qui devint plus tard ma chère épouse .Le quatrième mouvement : prise de conscience de la force réelle d’une musique nationale, jusqu’au moment de l’interruption brutale provoquée par la catastrophe de la surdité ».
Quatre mouvements : Allegro vivo appassionato, Allegro moderato alla polka, Largo sostenuto, Vivace.

Concert du 15 août 2009

Ardeo/// Quatuor Ardéo
Olivia Hugues violon
Carole Petitdemange violon
Caroline Donin alto
Joëlle Martinez violoncelle

Constitué en 2001 au sein du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, le quatuor Ardeo remporte très rapidement de nombreuses récompenses dans les grands concours : Chostakovitch à Moscou en  2004, Fondation Polignac et  Bordeaux en 2005, Melbourne en 2007,  Paolo Borciani à Reggio Emilia en 2008… Le Quatuor Ardeo se produit dans de nombreux festivals et salles de concerts en France et à l’étranger : Moscou, Santander, Concertgebouw d’Amsterdam, Musée d’Orsay, Septembre musical de l’Orne, Orangerie de Sceaux, festival de Corbigny,   Montpellier, Verbier, Cordes… En mars 2007, le quatuor a enregistré un premier disque consacré aux deux premiers quatuors de Charles Koechlin, disque salué par la critique. Il prépare actuellement l’enregistrement des quintettes de Chostakovitch et de Schumann avec David Kadouch au piano. Ardeo bénéficie du soutien de Mécénat Musical Société Générale depuis 2005.

 

Mozart  (1756-1791)
Quatuor n°19 KV 465 en do majeur op. 10 n°6 « Les dissonances »
La force et la grâce, la puissance et l’émotion, le pathétique, l’humour, l’élégance la plus exquise se sont réunis dans son œuvre pour faire de Mozart le compositeur le plus accompli de sa génération. C’est un véritable touche-à-tout qui s’approprie chaque genre, chaque forme, chaque instrument pour mieux le réinventer. Si les traits principaux du style classique sont bien présents dans ses œuvres, si son don inné pour la mélodie est une évidence, Mozart en joue pour mieux faire ressortir tel motif, telle dissonance, surprendre par des audaces peu prisées de ses contemporains : quelques œuvres en portent la marque comme la fantaisie en ut mineur KV 475 ou le quatuor « Les  Dissonance » dont l’introduction justifie le nom.
Quatre mouvements : Allegro – Andante cantabile – Menuet (allegretto) – Allegro

Wolf (1860-1903)
Sérénade, en sol majeur
L’œuvre date de 1887 et c’est l’une des rares qui ait eu du succès du vivant du compositeur. Ce délicieux rondo est une illustration parfaite de la sérénade post-romantique.

Schubert (1797-1828)
12ème Quatuor,
« Quartettsatz » D703
1820 est une année difficile pour Schubert, une année sombre ; aucune œuvre n’est menée à terme. Témoin ce seul et unique mouvement du 12ème quatuor qui pourtant recèle d’immenses richesses musicales : usage permanent des demis tons et des chromatismes, distorsion entre l’extrême aigu du premier violon et le contre chant du violoncelle,  murmure angoissé des dernières mesures…

Ligeti (1923-2006)
1er quatuor « Métamorphoses nocturnes »
Composé en 1953  cette œuvre date de la période hongroise du compositeur avant qu’il ne  quitte ce pays après les événements de 1956. Elle s’inspire de Bartòk et des musiques populaires et ne fut créée qu’en 1958 à Vienne. Elle comporte un seul mouvement, part d’un climat très mystérieux pour arriver très rapidement à un long passage d’une très grande férocité, puis revient aux mystères du début.

Concert du 25 juillet 2009

JFN_PC_E49/// Jean Frédéric Neuburger, piano

Né en décembre 1986, Jean-Frédéric Neuburger est d’ores et déjà l’un des pianistes le plus talentueux de la nouvelle génération. Il manifeste dès son plus jeune âge des dispositions et une curiosité musicales exceptionnelles : piano, orgue, composition, tout le passionne. Il entre en 2000 au CNSM de Paris où il obtient ses prix de piano, d’accompagnement et de musique de chambre. Il multiplie ensuite les récompenses dans les plus grands concours internationaux :
Ettlingen, Valence, Londres, Marguerite Long à Paris, Yamaha Music Fondation of Europe. En 2006 il reçoit le Premier Prix des « Young Concert Artists International Auditions » de New York, grâce auquel il se produit pour la première fois aux Etats-Unis, avec en particulier un récital au Carnegie Hall de New York, débuts acclamés par le public et salués avec enthousiasme par le Washington Post et le New York Times.

Plus encore qu’à ce brillant palmarès, c’est à sa personnalité et à son extraordinaire maturité musicale que Jean-Frédéric Neuburger doit d’être un pianiste très recherché et d’avoir déjà été l’invité de manifestations et séries prestigieuses : Festivals d’Auvers sur Oise, de Radio-France et Montpellier, de La Roque d’Anthéron, de Menton, de l’Orangerie de Sceaux, Folles journées de Nantes, Tokyo, Piano aux Jacobins, Festival Chopin à Bagatelle, Serres d’Auteuil, Concerts de l’Auditorium du Louvre, du Musée d’Orsay… En novembre 2007, Suntory Hall a accueilli son premier grand récital à Tokyo et en été 2008, il a fait ses débuts au Festival de Verbier. En juin 2009 il vient d’être nommé  professeur au conservatoire national de musique de Paris, le plus jeune jamais nommé !

Bach-Brahms
Chacone pour la main gauche
Brahms éprouvait une immense admiration pour la 2ème partita pour violon BWV 1004 en ré mineur. Il en écrit en 1877 une transcription pour la main gauche seule afin que le pianiste ressente les mêmes sensations et difficultés techniques qu’un violoniste. Requérant une grande exigence digitale, cette transcription a su conserver le caractère profond et grandiose de l’œuvre originelle. Clara Schumann en fut l’une des premières interprètes.

Brahms (1833-1897)
2ème sonate en fa dièse mineur
C’est à 20 ans que Brahms s’attaque au genre monumental de la sonate, à jamais marqué par l’ombre de Beethoven. A la grande forme Beethovenienne, il va insuffler une vie hautement romantique et une affinité avec le genre symphonique qui va frapper Schumann : « … il transforme le piano en un orchestre aux voix tour à tour exultantes et gémissantes ».  Il en écrivit trois entre 1853 et 1854 et jamais d’autres.
Quatre mouvements : Allegro non troppo, ma energico – Andante con espressione – Scherzo – Finale

Beethoven (1770-1827)
Sonate N°29 en si bémol majeur Op 106 « Hammerklavier »
Ecrite en 1818 c’est une œuvre d’une exceptionnelle envergure, quasi monstrueuse dans sa volonté de dépassement des simples possibilités sonores de l’instrument et qu’aucun interprète n’aborde sans crainte. Pour nous autres pianistes, la  « Hammerklavier sonate » est ce qu’est la 9ème symphonie pour les chefs d’orchestre » (Paul Badura-Skoda). Quatre mouvements : Allegro – Scherzo – Adagio sostenuto – Largo-allegro risoluto

Concert du 13 juin 2009

/// François-Frédéric Guy, piano

Depuis ses débuts en 1999 aux côtés de l’Orchestre de Paris sous la direction de Wolfgang Sawallisch, François-Frédéric Guy a su imposer, sans hâte ni impatience, une forte personnalité.

On l’entend en récital dans le cadre de séries internationales à Londres, Washington, Tokyo, Rio, Cologne ou Berlin et il joue au sein des plus grands festivals comme La Roque d’Anthéron, le Varsovia Summer Festival, le festival de Lucerne (sous la direction de Bernard Haitink), le Printemps des Arts de Monte-Carlo ou le Festival d’Automne à Paris… En 2008 il a donné l’intégrale des Sonates de Beethoven,  à Monaco puis  à Paris, expérience qu’il   renouvellera à Washington en novembre 2009. Il a commencé fin 2008 à donner salle Pleyel à Paris les 5 concertos pour piano de Beethoven avec l’Orchestre Philharmonique de Radio-France sous la direction de Philippe Jordan.

Sa discographie compte des enregistrements de Brahms, Prokofiev, l’intégrale des sonates pour violoncelle et piano de Beethoven et de Brahms aux côtés d’Anne Gastinel. Son intégrale des concertos de  Beethoven avec Philippe Jordan et l’Orchestre Philharmonique de Radio-France paraîtra en CD chez Naïve. Dès à présent l’enregistrement des 1er et 5ème concertos de Beethoven a été récompensé par le CHOC de l’année 2008 du Monde de la Musique.

Franz Liszt (1811-1886)
Bénédiction de Dieu dans la solitude  
Composée en 1834, c’est l’une des dix pièces des  Harmonies poétiques et religieuses d’après les poèmes d’Alphonse de Lamartine.
« D’où me vient, ô mon Dieu ! cette paix qui m’inonde ?
D’où me vient cette foi dont mon cœur surabonde ?
A moi qui tout à l’heure incertain, agité,
Et sur les flots du doute à tout vent ballotté,
Cherchais le bien, le vrai, dans les rêves des sages,
Et la paix dans des cœurs retentissants d’orages.
A peine sur mon front quelques jours ont glissé,
Il me semble qu’un siècle et qu’un monde ont passé;
Et que, séparé d’eux par un abîme immense,
Un nouvel homme en moi renaît et recommence… »

Ludwig van Beethoven (1770- 1827) :
Sonate N° 17 « La tempête » en ré mineur
Son surnom « La Tempête » n’est pas de Beethoven, mais c’est pourtant lui qui aurait conseillé à ses auditeurs, pour en comprendre le sens, de lire La Tempête de William Shakespeare. Elle fait partie des trois sonates de l’opus 31, éditées en 1803. Sa composition se situe dans la période délicate qui sépara celle de la Première symphonie de la Deuxième et durant laquelle Beethoven, désemparé devant sa surdité débutante, rédigea le Testament de Heiligenstadt dont voici quelques extraits : « Oh ! Vous autres qui me croyez hostile, rébarbatif ou misanthrope, ou me déclarez tel, comme vous me faites tort, car vous ne savez rien de la cause secrète de ce qui vous semble tel… Pour moi il n’y a ni récréation en société, ni fines conversations, ni épanchements mutuels… Ô Providence, fais apparaître une seule fois à mes yeux un jour de joie sans mélange. Depuis si longtemps l’écho de la vraie joie est absent de mon cœur. Quand donc – ô Dieu – pourrai-je de nouveau le sentir dans le temple de la Nature et dans le contact avec l’humanité ? Jamais plus ? Non ! – Oh ! Ce serait trop dur. »
Trois mouvements : Largo-Allegro – Adagio – Allegretto

Franz Schubert (1797-1828)
Sonate D959 en la majeur
C’est la seconde des trois dernières sonates qu’il composa moins de deux mois avant sa mort, à 31 ans. Il y exprime la même sérénité que le Mozart de 1791, « une espèce de paix surhumaine que plus rien ne saurait ébranler désormais, et où la joie résulte de la surmultiplication du désespoir » (Harry Halbreich).
Quatre mouvements : Allegro – Andantino – Scherzo, allegro vivace – Allegretto.

Concert du 16 août 2008

600/// Ilia Rachkowski, piano
/// Andrej Bielow, violon

Ilia Rachkowski, né à Irkoutsk en Sibérie en 1984, il commence le piano à 5 ans et donne son premier concert à 8 ans. A 11 ans il gagne le concours international des jeunes pianistes de Marsala en Italie, puis en 1998 le Grand Prix du Concours international de Vladimir Krainev, année ou Mstslav Rostropovich lui accorde une bourse de sa fondation. En 2000, il entre au conservatoire Supérieur de Musique de Hanovre dans la classe de Vladimir Krainev. 2ème grand prix du concours Long Thibaud en 2001, à 17 ans, il a depuis été lauréat du concours Reine Elisabeth et de nombreux autres concours internationaux. Il se produit régulièrement  en Europe, en Russie et au Japon.

Andrej Bielow, né en Ukraine en 1981, il débute le violon à 5 ans et dès 1993 se produit en Ukraine, en Russie, en Pologne, aux USA et en Allemagne. En 1997 il entre au Conservatoire Supérieur de Musique de Hanovre dans la classe de Krystof Wegrzn. En 1999 il est lauréat des concours de Brescia et de Munich, en 2000 du concours de Hanovre. En 2002, il obtient le 2ème Grand Prix du concours Marguerite Long Thibaud. Il fonde en 2004 le Quatuor Szimanowski avec lequel il joue sur les plus grandes scènes internationales. C’est à Hanovre qu’il rencontre Ilia Rachkovski et qu’ils décident en 2003 de jouer ensemble en musique de chambre. Le Pont des Arts les avait invités en 2004.

 

Mozart (1756-1791)
Sonate en mi mineur K 304
Ecrite à Paris en 1778, elle reflète les sentiments pathétiques d’une solitude absolue, bien loin de l’accueil triomphal réservé à l’enfant prodigue douze ans plus tôt.
– Allegro – Minuetto

W. Ernst (1814-1865)
« The last rose of summer », variations pour violon seul
Violoniste virtuose W. Ernst est l’auteur de nombreuses variations dont celle ci sur un chant populaire irlandais. C’est un grand morceau de bravoure affectionné par les plus grands violonistes et dépassant en virtuosité les caprices de Paganini.

Ravel (1875-1937)
Sonate pour piano et violon en sol Majeur
Sensible et pudique, Ravel a cultivé un art où prédominent la clarté, la précision et un goût de la perfection formelle qui s’exprime bien dans cette œuvre composée en 1927.

Ravel
La valse, pour piano
Cette œuvre date de 1920. C’est un tourbillon sans répit, « une grande valse tragique qui est à elle toute seule et du même coup noble et sentimentale » (Jankelevitch).

Prokofiev (1891-1953)
2ème sonate pour piano et violon en ré majeur (op.94 a)
D’abord écrite en 1943 pour flûte et piano alors que Prokofiev travaillait avec Eisenstein sur le tournage d’Ivan le Terrible, elle fut transcrite en 1944 pour violon à la demande de David Oistrakh.
– Moderato – Scherzo – Andante – Allegro con brio