/// Fanny Clamagirand, violoniste
///Roustem Saïtkoulov, pianiste
Fanny Clamagirand s’impose depuis plusieurs années comme la révélation du violon français. Son élégance, son jeu brillant, ses interprétations mêlant sensibilité et autorité sont saluées par la critique.
Tout comme Roustem Saïtkoulov, formé à Moscou et à Munich, c’est sur lascène des plus grandes salles et des plus importants festivals que l’un et l’autre se produisent, de Londres à Berlin, à Vienne sans oublier le festival de Montpellier, le Festival Chopin à Paris, le Septembre Musical de Montreux, le festival de Verbier…
Roustem Saïtkoulov forme avec son épouse, la violoncelliste Claire Oppert, et leur fille Clara Saïtkoulov, violoniste née en 1999, un trio réputé.
Beethoven (1770-1827)
Sonate N° 8 en sol majeur
Composée en 1802 elle comporte trois mouvements :
– Allegro assai, une sorte d’appel au bonheur,
– Tempo di minuetto, molto moderato e grazioso, plus énigmatique, laisse percer un certain sentiment d’angoisse (c’est en 1802 que sa surdité apparait),
– Allego vivace, une sorte de perpetuum mobile, suite de farandoles joyeuses.
Brahms (1833-1897)
Sonate N° 3
Elle date de 1888 et témoigne d’un lyrisme sans contraintes et d’un sens inné de la mélodie. C’est une œuvre puissante, capricieuse et brillante, l’une des plus significatives de la grande « manière » brahmsienne.
Quatre mouvements :
– Allegro alla breve, foisonnant de forme et d’idées.
– Adagio, une mélodie tendre et passionnée,
– Un poco presto e con sentimento,
– Presto agitato, d’une très grande invention mélodique.
Saint Saëns (1835-1921)
Introduction et rondo capriccioso Op. 28
Elle date de 1863. C’est l’une de ses œuvres populaire et virtuose, une rêverie poétique sur l’Andalousie inspirée par des thèmes populaires notés lors d’un de ses nombreux voyages à Cadix.
Saint Saëns (1835-1921)
Sonate N°1 en ré mineur Op. 75
Ecrite dans la tradition de la sonate à Kreutzer de Beethoven, c’est l’un de ses grands chefs- d’œuvre qu’il joua dans le monde entier.
C’est elle qui a inspiré à Marcel Proust dans « La recherche du temps perdu » la fameuse « petite phrase » tant aimée de Swann, cette phrase, qui, d’un rythme lent le dirigeait ici d’abord, puis là, puis ailleurs, vers un bonheur noble, intelligible et précis…
et l’entrainait vers des perspectives inconnues »
Elle comporte quatre mouvements regroupés en deux ensembles :
– Allegro agitato/adagio
– Allegretto moderato/Allegro molto