/// Le Quatuor Ardeo
Composé de quatre jeunes musiciennes issues du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, le Quatuor Ardéo (« je brûle ») s’impose déjà sur les plus grandes scènes comme un ensemble d’exception et collectionne les récompenses ; concours international de quatuors à cordes Shostakovich de Moscou, concours international de quatuors à cordes de Bordeaux où il obtient le second prix et le prix de la presse internationale à l’unanimité.
Le Quatuor Ardéo, soutenu par le mécénat Société Générale, est invité dans de nombreux festivals en France et à l’étranger et s’est produit dans les salles les plus prestigieuses à Paris, Moscou, Madrid… tout en continuant de se perfectionner auprès du quatuor Hagen à Salzburg.
Le Quatuor Ardeo vient de se distinguer au Concours international de Musique de Chambre de Melbourne. Selectionné pour la finale, il a remporté le 3ème Prix des Quatuors à cordes.
Joseph Haydn (1732-1809)
Quatuor op. 76 N° 2 en ré mineur
Haydn, commença sa vie musicale comme petit chanteur à la cathédrale de Vienne où il rencontra l’illustre Porpora, compositeur et pédagogue napolitain (il eut également comme élève Farinelli) qui, non content de lui apprendre le chant lui apprit la composition. Dans son oeuvre immense, la musique de chambre et tout particulièrement le quatuor, occupe une place centrale. Créateur d’une nouvelle tradition dont Mozart et Beethoven sont les héritiers directs.
Le Quatuor que nous entendons ce soir date de 1797.
Il comporte quatre mouvements : allegro – andante o più tosto allegretto – Menuetto (allegro ma non troppo), parfois appelé « menuet des sorcières » en raison de son caractère sardonique – vivace assai
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
quatuor N° 12 en mi bémol majeur
Beethoven, à la charnière du 18ème siècle et du 19ème transcende le classicisme, porte en lui tout le romantisme. Ses 16 quatuors à cordes montrent une évolution constante, le 12ème inaugurant la série des cinq derniers. Il date de 1824, une époque, d’après l’un de ses amis, où il « travaille dans le délire de sa joie et dans la joie de son délire », mais fut mal accueuilli à sa création tant il marque une rupture avec les précédents, quinze ans auparavant.
– Maestoso, Allegro teneramente,
– Adagio, ma non troppo e molto cantabile
– Sherzando vivace
– Finale
Robert Schumann (1810-1856)
Quatuor op. 41 N° 3 en la majeur
1842 est la grande et première année qui voit Schumann
se consacrer à la musique de chambre et plus particulièrement au quatuor. En trois mois il en compose trois, les offre à Clara pour son anniversaire, et n’en composera plus d’autre, ne dépassant plus jamais trois instruments : Andante espressivo, Allegro molto moderato – Assai agitato – Adagio molto – Finale : Allegro molto vivace